Valkyrie
Messages : 26 Date d'inscription : 28/03/2010
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| Sujet: Nuit colorée de peur et de magie... Mar 20 Juil - 14:12 | |
| Nuit colorée de peur et de magie...
Je marchait dans la forêt, qui n'était maintenant qu'une plaine ravagée où des ruines de pierres trônaient. L'endroit était emplis d'odeurs, mais aucune n'était la même que celles qui différenciait les territoires des clans. Je compris alors que c'était un lieu qui n'avait de "propriétaire". Je regardait les pierres qui surplombaient la plaine sèche. Les pierres avaient été comme placées volontairement, empilées les unes sur les autres, formant des sortes de portes, la pierre blanche possédait des reflets violets et des signes étranges formaient une frise sur chacune des pierres. Les hautes herbes sèches jaunis par la chaleurs brillaient dans la nuit, et les pierres resplendissaient, fluorescentes. Ces "ruines", pourtant encore en bonne état, étaient colorées par la lumière de la Lune et les rayons de la déesse lumière dessinaient de petites aurores boréales qui se promenaient sur le marbre blanc. La mousse verte quant à elle, devenait bleue à cause de la Lune. Tout était si bizarre ! Je ne comprenais rien et restais assise, les yeux rivés sur les pierres de marbre. Puis je me le levais, hypnotisée par les lumières colorées, je marchais vers l'avant. Quant soudain mes pas cassèrent un objet sur le sol. Réveillée par le bruit, je baissa machinalement la tête pour regarder le reste du débris. Mais aussitôt je la relevais... Je venais de marcher sur un corps. Un squelette plus exactement. La carcasse fossilisée me fit perdre tous mes sens. Désorientée, apeurée, perdue... Je ne savais plus quoi faire. J'hurlais, maintenant aveuglée. Mon corps ne m 'écoutait plus, mon esprit cherchait une sortie à ce labyrinthe qui me déstabilisait. J'hurlais à la mort et attendait debout la tête levée sur les Ruines "magiques" mon cœur battait. J'avais peur. Pour moi, ma fin était proche. Trop concentrée sur ma peur je n'entendis pas des bruits de pas qui se rapprochait. Et pendant ce temps, mon cerveau faisait défiler toute ma vie devant mes yeux... | |
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